Les 7 erreurs les plus courantes en plomberie et comment les éviter
- Dépannage Plomberie Nîmes
- 12 mai
- 4 min de lecture
Une installation de plomberie mal pensée ou mal entretenue peut engendrer des désagréments considérables : fuite invisible sous un évier, refoulement d’eaux usées, pression d’eau irrégulière, voire contamination de l’eau potable.

Pourtant, ces désordres techniques ont souvent une origine commune : des erreurs évitables.
Un petit défaut d’installation peut vite se transformer en dégât des eaux. Pour éviter des réparations coûteuses, découvrez les erreurs les plus fréquentes en plomberie et nos conseils d’experts pour protéger durablement votre maison.
Nos conseils pour éviter les 7 erreurs les plus courantes
Chez SOS Plombier Nîmes, nous intervenons chaque jour sur des chantiers où quelques bonnes pratiques auraient évité bien des dégâts. Voici les 7 fautes de plomberie les plus fréquentes, leurs conséquences, et surtout les bons réflexes pour les prévenir.
1. Choisir les mauvais matériaux
Pourquoi c’est une erreur :
Le choix des matériaux est déterminant pour la longévité de l’installation. Utiliser un tuyau en PVC là où du multicouche ou du cuivre est requis, ou choisir des robinets bas de gamme, conduit à une usure prématurée, des fuites ou des pannes.
À faire à la place :
Sélectionner des matériaux adaptés à la nature de l’eau (calcaire, agressive, etc.).
Préférer des marques reconnues et certifiées (norme NF, ACS).
S'assurer de la compatibilité entre les éléments (ex : diamètre, pression supportée).
Conseil pro : Un tuyau bas de gamme peut se fendre à la première surpression. Mieux vaut investir dans du durable !
2. Serrer excessivement ou insuffisamment les raccords
Pourquoi c’est une erreur :
Des raccords trop serrés risquent de casser les filetages ou d’écraser les joints. Trop lâches, ils créent des microfuites qui se propagent lentement dans les murs ou le sol.
À faire à la place :
Respecter le couple de serrage préconisé.
Vérifier visuellement le bon positionnement des joints.
Réaliser un test d’étanchéité (mise sous pression ou test à la goutte).
Astuce : Utilisez du téflon ou de la filasse selon le type de filetage (métallique ou plastique).
3. Installer des évacuations avec une pente incorrecte
Pourquoi c’est une erreur :
Une pente trop faible ralentit l’écoulement des eaux usées, favorise les bouchons et les remontées d’odeurs. Une pente trop forte peut entraîner des siphonnages intempestifs.
À faire à la place :
Respecter une pente d’au moins 1 cm par mètre linéaire.
Utiliser un niveau à bulle ou un laser pour garantir une pente constante.
Éviter les coudes à 90° successifs sans ventilation.
Astuce : Une pente bien réglée = moins d’interventions à long terme !
4. Ne pas respecter les normes en vigueur (DTU)
Pourquoi c’est une erreur :
Les normes techniques (DTU 60.1, DTU 60.11, etc.) garantissent sécurité, hygiène et durabilité. Une installation non conforme peut être refusée par l’assureur en cas de sinistre.
À faire à la place :
Toujours consulter les DTU en vigueur avant tout projet de plomberie.
Respecter les distances entre appareils, les hauteurs de pose, et les sections de tuyauterie.
Confier les travaux à un professionnel qualifié et assuré.
Conseil : Un plombier certifié RGE vous assure une installation conforme, surtout pour les aides à la rénovation.
5. Oublier les dispositifs de sécurité
Pourquoi c’est une erreur :
L’absence de groupe de sécurité sur un ballon d’eau chaude ou de clapet anti-retour sur l’arrivée d’eau peut entraîner des surpressions ou des contaminations croisées.
À faire à la place :
Installer un groupe de sécurité obligatoire sur chaque chauffe-eau.
Vérifier la présence de soupapes, clapets, purgeurs et réducteurs de pression selon le type d’installation.
Ne jamais neutraliser volontairement un élément de sécurité.
Astuce : Un groupe de sécurité coûte moins de 50 €, un chauffe-eau à remplacer… plusieurs centaines d’euros !
6. Négliger l’entretien régulier
Pourquoi c’est une erreur :
Sans entretien, les dépôts de calcaire, la corrosion ou l’usure des joints provoquent des dysfonctionnements insidieux : perte de pression, fuites lentes, surconsommation.
À faire à la place :
Détartrer le chauffe-eau tous les 2 ans (surtout en eau calcaire).
Changer les joints toriques dès apparition de signes de fatigue.
Nettoyer les siphons, mousseurs et filtres tous les 6 mois.
Bon réflexe : Programmez un contrôle annuel avec un plombier pour gagner en tranquillité.
7. Improviser sans les compétences requises
Pourquoi c’est une erreur :
Un raccord mal soudé, une évacuation improvisée ou un robinet monté à l’envers sont des erreurs fréquentes faites par des bricoleurs du dimanche… et souvent très coûteuses à réparer.
À faire à la place :
Apprenez à différencier ce que vous pouvez faire seul (changer un joint, poser un robinet) de ce qui requiert un professionnel (modification d’un réseau, soudure, installation d’un chauffe-eau).
Consultez des tutoriels fiables… mais n’improvisez jamais sans matériel adapté.
Rappel : Une erreur sur la plomberie encastrée peut nécessiter de casser un mur pour être réparée. Faites simple : appelez un pro.

Actualité – Nîmes et la région : un pic d’interventions liées aux fuites cachées
Les fuites d’eau non détectées représentent en France plus de 20 % des sinistres en habitat individuel. Dans le Gard, avec les variations de température et la pression des réseaux municipaux, de nombreuses canalisations anciennes cèdent. C’est pourquoi SOS Plombier Nîmes recommande des diagnostics préventifs tous les 3 à 5 ans.
Conclusion
Les erreurs en plomberie ne pardonnent pas. Malheureusement, elles sont souvent le fruit d’un manque d’information ou d’un excès de confiance. En connaissant ces 7 pièges courants et en faisant appel à un artisan qualifié, vous évitez les désagréments et les dépenses imprévues.
Besoin d’un diagnostic ou d’une réparation urgente ?
Contactez SOS Plombier Nîmes : disponible 7j/7 pour des interventions rapides, efficaces et durables dans toute la région nîmoise.